Faire redescendre ma colère en moins de 10 secondes.

Ce sont mes enfants qui parfois provoquent ma colère, mais ceux sont aussi eux qui la contrôle et la font redescendre. Je vous explique.

                     Nous sommes humains et malgré tout l’amour que nous portons à nos enfants et toute la bienveillance que nous aimerions avoir. Il nous arrive à tous de monter en pression. D’être en colère, de perdre un peu pied. Alors oui, il y a ces petites astuces que tout le monde connaît et celles propres à chacun.

Après tant de temps à se documenter, à lire mille et un livre… Quand ça monte je peux me dire maintenant :

« non, non je ne crie pas, ses petits neurones sont en constructions, son cerveau est en train d’établir des millierrrrrsssss de connections …. !!

Mais parfois, notre subconscient prend le dessus et c’est plutôt :

« Mais rien à fou*** de ses neurones, j’en ai marrrrrre !!!! »

Dans ce genre de colère les « petites astuces » ne fonctionnent pas forcément et même si nous regrettons peu de temps après, nous pouvons avoir un ton un peu au-dessus de ce que nous voudrions, ou des mots trop fort..

Moi, je la sens venir cette colère, ce petit nœud au fond du ventre, ce n’est pas de leur faute, je le sais. 

                   Il y a 6 mois j’ai appris à mes enfants à souffler, à respirer quand ils ne sont pas contents, quand ils sentent la colère monter. Alors pour tout vous dire ce n’est pas quelque chose que je maîtrise parfaitement, ça ne me calme pas vraiment. Mes enfants ont bien compris le principe, mais ils ne l’ont jamais vraiment utilisé non plus, juste un peu, au début.

Bon, utilité de cet essai pour que les enfants gèrent leurs émotions : 3 sur 10. Utilité pour que maman gère ses émotions : 10/10 !!

Je vous explique:

Je disais donc, quand, même sans avoir dit un mot ou fait un geste, je sens ce petit nœud dans le ventre, cet énervement profond mais qui peut  » exploser » à tout moment, Ulysse me regarde droit dans les yeux et souffle, respire comme je lui ai appris avec le plus grand des sérieux. Il me « dit » par un regard, par un souffle, « ça va aller maman, respire, redescend, je suis là. »

Ce petit être dont VOUS êtes responsable, à qui vous devez apprendre les rudiments de la vie, a ressenti presque avant vous cette émotion qui était en train de vous submerger. Tel une éponge, il vous a aidé à gérer.

Comment continuer (ou commencer) à s’énerver quand mon fils détient dans son regard toute la vérité. Est ce nécessaire ? Est ce vraiment grave ?

                  Bien-sur la colère peut être légitime et chacun à le droit d’être en colère. Cela ne m’empêche pas d’expliquer par la suite. Mais cela m’a sûrement évité d’avoir des paroles ou un comportement que j’aurais regretté par la suite. Et à la place, il me vient une vague d’amour et de fierté envers mes enfants. Et un gros câlin collectif pour couronner le tout !

Je parle de mon fils, mais ma fille aussi « souffle  » à ma place depuis qu’elle a 13 mois environ.

Ils ont tout compris parce qu’à chaque fois ça marche du TONNERRE !

Ce n’est parfois pas facile, mais c’est tellement bénéfique. Nos enfants sont des éponges, quand je vois leur capacité à ressentir les émotions des autres, j’imagine bien, même si ça arrive et que chacun fait de son mieux, que chaque parole ou comportement inapproprié laisse des traces, parfois profondes sur nos enfants. Ils ressentent, ils enregistrent et cela peut ressortir dans peu de temps.. ou des années plus tard…

Et vous, des astuces pour gérer vos émotions ??

Retrouvez mon article sur les VEO , violences éducatives ordinaires